Zurich (awp) - La Bourse suisse affichait dans les premiers échanges mardi un optimisme résolu. L'action coordonnée des principales banques centrales de la planète pour améliorer la fourniture de liquidités en dollars des Etats-Unis atténuaient les inquiétudes autour d'un secteur bancaire secoué ces derniers temps, tandis que s'estompaient aussi les remous générés par le mariage forcé et précipité d'UBS et Credit Suisse annoncé dimanche soir.

"Si la transaction soulève une série de questions relatives à la priorité entre actionnaires et créanciers, les régulateurs en Europe ont tenu à assurer à des investisseurs nerveux que le rachat ne concernait que les deux banques suisses", rappelle Michael Hewson de CMC Markets.

A 09h14, le Swiss Market Index (SMI) s'appréciait de 1,03% à 10'753,32 points, écartelé entre ses deux valeurs bancaires. UBS gagnait 2,5% à 17,77 francs suisses, Credit Suisse perdait 3,7% à 79 centimes. Le Swiss Leader Index (SLI) bondissait de 1,05% à 1698,79 points et le Swiss Performance Index (SPI) de 0,84% à 14'070,11 points.

Unique autre blue chip à se parer de rouge, SGS (-0,4%) faisait l'objet d'un commentaire peu amène de Jefferies.

Les valeurs du luxe Richemont (+2,3%) et la porteur Swatch (+2,4%) profitaient du nouveau rebond constaté des exportations horlogères en février.

Partners Group (+1,7%) figurait aussi dans la bonne moitié du tableau. Le gestionnaire d'actifs choie ses actionnaires, nonobstant l'amoindrissement de sa performance en 2022.

Les poids lourds défensifs progressaient en ordre dispersé, Nestlé grignotant 0,4% quand le bon Roche se renforçait de 0,6% et Novartis s'adjugeait 1,1%.

Sur le marché élargi, la société immobilière Peach Property (-1,5%) confirme avoir essuyé une perte sur devises l'an dernier, malgré une performance opérationnelle honorable. Son homologue Warteck Invest (pas traité) a, elle, souffert de l'évaporation des effets de revalorisation en 2022.

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