Zurich (awp) - La Bourse suisse évoluait en dents de scie vendredi en fin de matinée. L'indice vedette SMI grignotait encore quelques points mais avait cédé une partie des points gagnés dans les premiers échanges. Les inquiétudes liées à la pandémie de coronavirus étaient revenues sur le devant de la scène, face au nombre croissant de contaminés et des nouvelles restrictions dans certains pays européens.

Par ailleurs, l'Union européenne a appelé jeudi ses Etats membres à durcir leurs mesures de contrôle "immédiatement" face aux nouveaux foyers d'épidémie de Covid-19.

"La volatilité devrait à nouveau être le nouveau grand vainqueur du jour et les marchés pourraient évoluer en fonction des déclarations des responsables monétaires", anticipe John Plassard de Mirabaud Banque.

La publication de quelques données macroéconomiques, dont les commandes de biens durables aux Etats-Unis en août, pourrait insuffler une certaine dynamique aux marchés boursiers.

A 10h55, le SMI prenait 0,11% à 10'222,61 points mais perdait presque 3% sur une semaine. Le SLI cédait 0,03% à 1539,23 points et le SPI gagnait 0,15% à 12721,38 points. Parmi les 30 valeurs vedettes, 18 cédaient du terrain et 12 s'enrobaient.

Sur la plus haute marche du podium, Nestlé (+2,1%) semblait profiter de la hausse de la recommandation à "buy" de "hold" par HSBC. Pour modeste que soit pour l'heure la division Health Science du groupe alimentaire, la banque estime qu'elle pourrait à compter de 2025 apporter une contribution de 2% à la progression du bénéfice de la multinationale veveysane.

Les autres poids lourds Novartis (-0,7%) et Roche (-0,2%) pesaient sur l'indice vedette.

Lafargeholcim (+0,7%) et Temenos (+0,6%) faisaient également partie du trio gagnant, sans information particulière.

La porteur Swatch (+0,1%) semblait pour sa part bénéficier d'un relèvement de l'objectif de cours par Goldmann Sachs.

Swiss Re (+0,3%) prévoit de rationaliser sa structure d'ici la fin de l'année prochaine. Le géant helvétique de la réassurance a l'intention de ne conserver comme filiale directe que Swiss Reinsurance Company.

Du côté des perdants, Julius Bär (-1,1%) sait désormais quel sera le prix pour solder l'affaire relative à des fonds de l'ex-RDA (Allemagne de l'Est). Le gestionnaire de fortune zurichois devra verser 150 millions de francs suisses à l'Office allemand des questions de réunification (BvS).

Les autres bancaires Credit Suisse (-0,7%) et UBS (-1,1%) étaient également passées dans le rouge, cédant les gains enregistrés dans les premiers échanges.

Logitech (-2,1%), sans information particulière, tenait la lanterne rouge.

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