Zurich (awp) - La Bourse suisse s'acheminait mercredi vers une entame de séance confiante. Dans une actualité conjoncturelle et entrepreneuriale toute relative, l'offensive menée par les Etats-Unis et une poignée d'autres nations contre la flambée des prix du pétrole mettait du baume au coeur des détenteurs de capitaux.

Washington, mais aussi Pékin, New Delhi, Séoul, Tokyo ou encore Londres ont promis de puiser dans leurs réserves pour atténuer la facture d'approvisionnement.

"Un tel mouvement ne va certainement pas effrayer l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), mais va probablement frustrer ses membres", note Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote. Rappelant que les pays producteurs détenaient la clé du pétrole cher, l'experte souligne qu'une fermeture des vannes de leur part pendant quelques semaines assècherait rapidement les réserves libérées.

Wall Street a bouclé mardi en ordre dispersé.

A 08h10, le préSMI concocté par Julius Bär s'enrobait de 0,12% à 12'381,39 points.

Le paquebot alimentaire Nestlé grignotait 0,1%, tout comme les mastodontes pharmaceutiques Roche et Novartis. En l'absence d'informations d'entreprises, les composantes de l'indice phare affichaient d'ailleurs une belle homogénéité.

Seul Richemont (+0,6%) sortait véritablement du lot, sans indication particulière. Credit Suisse (+0,2%) tentait aussi, mais plus mollement, de s'illustrer.

L'anémique actualité sur le marché élargi était monopolisée par de petites pharmas non référencées. Santhera va organiser une nouvelle assemblée générale extraordinaire pour tenter de convaincre ses actionnaires de valider une nouvelle et dilutive augmentation de capital.

Relief Therapeutics s'adjoint les services d'un développeur massachussetais d'intelligence artificielle pour identifier de potentiels traitements contre des maladies rares. Le développeur informatique indonésien Achiko enfin prévoit d'engager la procédure de certification CE pour son test rapide du Covid-19 en début d'année prochaine.

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