Zurich (awp) - La Bourse suisse a entamé la dernière séance de la semaine sur une légère hausse, dans le sillage de Wall Street qui a modestement terminé dans le vert jeudi. Les investisseurs devraient cependant rester sur la retenue, car les inquiétudes sanitaires et économiques liées à la pandémie de coronavirus sont revenues sur le devant de la scène.

"La volatilité devrait à nouveau être le nouveau grand vainqueur du jour et les marchés pourraient évoluer en fonction des déclarations des responsables monétaires", anticipe John Plassard de Mirabaud Banque.

Dans l'impasse depuis deux mois, les négociations sur une nouvelle enveloppe d'aide aux Américains face à la crise provoquée par le Covid-19 continuent, a déclaré jeudi le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin.

Par ailleurs la publication de quelques données macroéconomiques, dont les commandes de biens durables aux Etats-Unis en août, pourrait insuffler une certaine dynamique aux marchés boursiers.

A 09h12, le SMI prenait 0,17% à 10'231,4 points, le SLI 0,28% à 1544,35 points et le SPI 0,21% à 12'728,44 points. Parmi les 30 valeurs vedettes, huit cédaient du terrain et 22 s'enrobaient.

Sur la plus haute marche du podium, Nestlé (+1,2%) semblait profiter de la hausse de la recommandation à "buy" de "hold" par HSBC. Pour modeste que soit pour l'heure la division Health Science du groupe alimentaire, la banque estime qu'elle pourrait à compter de 2025 apporter une contribution de 2% à la progression du bénéfice de la multinationale veveysane.

Les autres poids lourds Novartis (-0,3%) et Roche (+0,2%) avaient pris des chemins différents.

Lafargeholcim (+0,9%) et Swiss Life (+0,6%) faisaient également partie du trio gagnant, sans information particulière.

La porteur Swatch (+0,6%) semblait pour sa part bénéficier d'un relèvement de l'objectif de cours par Goldmann Sachs.

Swiss Re (+0,4%) prévoit de rationaliser sa structure d'ici la fin de l'année prochaine. Le géant helvétique de la réassurance a l'intention de ne conserver comme filiale directe que Swiss Reinsurance Company.

Du côté des perdants, Julius Bär (-0,4%) sait désormais quel sera le prix pour solder l'affaire relative à des fonds de l'ex-RDA (Allemagne de l'Est). Le gestionnaire de fortune zurichois devra verser 150 millions de francs suisses à l'Office allemand des questions de réunification (BvS).

Les autres bancaires Credit Suisse (+0,5%) et UBS (+0,3%) avaient par contre le vent en poupe.

Logitech (-1,2%), sans information particulière, tenait la lanterne rouge.

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