Zurich (awp) - La Bourse suisse s'acheminait mardi vers une ouverture en hausse, mue par ses mastodontes bancaires et au lendemain d'un sérieux accès de faiblesse. L'évolution de la pandémie de coronavirus et surtout de l'inquiétant variant Delta a généré une flambée de craintes pour la convalescence conjoncturelle mondiale, qui s'était traduite par un repli des principales places financières mondiales.

La saison des résultats intermédiaires reprend ses droits, avec des performances robustes d'UBS et de Kühne+Nagel notamment.

"Le Stoxx Europe 600 et le Dow Jones Industrial Average ont subi leurs plus grandes contractions depuis le début de l'année, quand le VIX qui mesure le niveau de volatilité a bondi de 22%", relève Credit Suisse dans un commentaire matinal. La banque aux deux voiles recommande de ne pas s'exposer outre-mesure aux marchés actions pour le moment, au vu du risque de glissement.

A 08h18, le préSMI extrapolé par Julius Bär se reprenait de 0,43% à 11'912,77 points, dans un front vert uni.

UBS (+3,1%) se positionnait en tête de d'indice, qui a dégagé sur le deuxième trimestre un bénéfice net sensiblement plus élevé qu'attendu. La banque aux trois clés avait toutefois lâché près de 3% lundi. Dans son sillage, Credit suisse s'appréciait de 1,8%.

Le cimentier Holcim (+1,1%) complétait la première ligne, sans indication particulière.

Le bon Roche (+0,5%) était alimenté par des homologations: de l'anticancéreux Polivy en Suisse et du cocktail anti-Covid de son partenaire Regeneron au Japon. Novartis et Nestlé grignotaient 0,2% chacun.

Le conglomérat zurichois ABB (+0,3%) s'est offert une petite acquisition, censée générer une cinquantaine de millions de dollars de recettes cette année.

La meilleure performance recensée revenait au logisticien Kühne+Nagel (+3,8%), à la faveur d'une performance inespérée entre avril et fin juin.

Le spécialiste des éléments de fixation SFS (+2,7%) a également frappé un grand coup au deuxième trimestre.

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