Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris est repassée dans le vert et les Bourses européennes réduisaient leurs pertes lundi à mi-séance, alors que Wall Street restera fermée en ce jour férié au lendemain de la fête nationale américaine.

Après une ouverture unanimement dans le rouge, les Bourses européennes repartaient de l'avant vers 11H15 GMT: Londres (+0,46%) et Milan (+0,40%) avançaient, et Francfort (-0,09%) se rapprochait de l'équilibre. A Zurich, le SMI cédait 0,04%, remontant vers l'équilibre.

Paris montait de 0,20% à 6.565,66 points, dans un volume d'échanges faible en l'absence des investisseurs américains.

Londres est d'ailleurs redevenue le premier centre financier en Europe pour les échanges d'actions, devançant Amsterdam qui était passé devant en début d'année à la faveur du Brexit, selon des chiffres de la place de marché Cboe Global Markets.

En Asie, les Bourses de Tokyo et Hong Kong ont reculé, tandis que Shanghai a terminé en hausse.

L'épidémie s'est accélérée cette semaine dans toutes les régions du monde, sauf en Amérique latine. En Asie, certains pays ont reconfiné tout ou partie de leur population.

La Bourse de New York a atteint des niveaux record vendredi, soutenue par les bons chiffres de l'emploi qui ont confirmé la vigueur de la reprise de l'économie américaine.

"La séance d'aujourd'hui devrait rester volatile, mais peu directionnelle, les États-Unis restant fermés pour la fête de l'Indépendance", estime Pierre Veyret, analyste pour ActivTrades.

Du côté des indicateurs, le marché automobile allemand a connu entre janvier et juin 2021 l'un des plus mauvais semestres depuis 1991, sur fond de pénuries de puces électroniques et de lente reprise postpandémie.

En France, la croissance de l'activité du secteur privé s'est nettement accélérée en juin avec la levée des restrictions sanitaires, a confirmé lundi le cabinet IHS Markit.

"Les investisseurs scruteront les propos de la présidente de la BCE, Christine Lagarde", qui interviendra lors d'un forum juridique à Madrid, "afin d'obtenir plus d'indices sur les prochaines mesures politiques et monétaires en Europe, alors que les minutes du FOMC sont attendues mercredi", prévoit M. Veyret.

Le Maire défend l'unité d'EDF ___

EDF cédait 2,31% à 11,83 euros, après les déclarations du ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, qui a affirmé sur LCI dimanche qu'il ne "cédera rien sur l'unité du groupe EDF", estimant que "la Commission européenne souhaite dans le fond qu'EDF ne soit plus une seule entreprise unique". "Tant que nous ne serons pas d'accord sur la philosophie et la vision stratégique de ce projet, nous ne pourrons pas avancer", a-t-il ajouté, souhaitant poursuivre les négociations avec la Commission.

GenSight validé ___

A Paris, la biotech GenSight bondissait de 9,03% à 8,33 euros, après avoir annoncé l'obtention d'une autorisation temporaire d'utilisation de cohorte (ATUc) pour son traitement contre la neuropathie optique héréditaire de Leber.

Sanofi ne convainc pas ___

Le vaccin contre le Covid-19 développé par le laboratoire français Sanofi (-1,01% à 87,01 euros), en collaboration avec le britannique GSK, devrait être disponible en décembre, a précisé le président France du laboratoire, lundi.

Morrisons convoité ___

Le fonds américain Apollo a annoncé lundi envisager de se lancer dans la bataille pour racheter l'enseigne britannique de supermarchés Morrisons (+11,18% à 267 pence).

Samedi, Morrisons avait annoncé accepter l'offre de rachat, pour 6,3 milliards de livres, d'un consortium mené par le fonds Fortress.

La Chine durcit le ton ___

Après Didi, le "Uber chinois" tout juste entré à Wall Street, deux autres sociétés chinoises du numérique et cotées aux Etats-Unis sont visées lundi par une enquête de Pékin, témoignant du durcissement des autorités vis-à-vis des géants de l'internet.

Impasse dans les négociations de l'Opep+ ___

Les prix du pétrole étaient en petite hausse lundi avant la reprise de discussions houleuses entre les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs alliés via l'accord Opep+.

Vers 11H15 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 76,46 dollars à Londres, en hausse de 0,38% par rapport à la clôture de vendredi.

A New York, le baril de WTI pour le mois d'août prenait 0,44% à 75,48 dollars.

Du côté des devises et du bitcoin ___

L'euro s'appréciait de 0,13% face au billet vert à 1,1876 dollar.

Le bitcoin cédait pour sa part 3,71% à 34.220 dollars.

afp/rp