BofA Global Research a relevé vendredi son objectif de fin d'année pour l'indice STOXX 600, passant de 500 à 530 points, citant la résilience de la croissance mondiale à la suite d'une trêve commerciale entre les États-Unis et la Chine.

Selon la société de courtage new-yorkaise, les actions européennes restent proches de leurs sommets historiques malgré la guerre commerciale mondiale et la montée des tensions dans le conflit Israël-Iran.

« La principale raison de cette résilience est que ces événements (conflit Israël-Iran, guerre commerciale) ne se sont pas encore traduits par un affaiblissement net de la croissance mondiale », a indiqué BofA, tout en maintenant sa position « négative » sur les actions de la région.

L'objectif actuel de la société de courtage pour l'indice de référence paneuropéen implique néanmoins une baisse potentielle d'environ 1,1 % par rapport à sa clôture de jeudi à 535,86 points.

Bien qu'un accord commercial entre les États-Unis et la Chine, ainsi qu'un rapport d'inflation américain favorable pour le mois de mai, aient apporté un certain soulagement aux marchés financiers, les pressions liées aux droits de douane et à l'escalade des tensions au Moyen-Orient devraient peser sur la croissance économique mondiale.

BofA a relevé sa recommandation sur le secteur minier européen à « surpondérer » contre « pondération neutre » auparavant, mettant en avant des valorisations attractives après une sous-performance significative, soutenues par la faiblesse du dollar.

La société de courtage a en revanche abaissé sa recommandation sur les compagnies aériennes à « sous-pondérer » contre « pondération neutre », en raison des risques potentiels liés à une hausse des prix du pétrole si les tensions au Moyen-Orient devaient s'aggraver.