Les investisseurs évaluent l'incertitude politique en France et attendent les données sur l'inflation dans la zone euro pour voir si une réduction plus importante des taux de la Banque centrale européenne est prévue pour décembre.

Le principal indice boursier paneuropéen était stable à 0815 GMT, s'apprêtant à subir sa cinquième baisse hebdomadaire en six semaines.

L'indice était toujours en voie de réaliser un modeste gain mensuel en trois mois, même si la possibilité que l'Europe soit une cible tarifaire pour les États-Unis et les problèmes politiques de la France ont atténué le sentiment des investisseurs à l'égard de l'Union, entre autres facteurs.

Le CAC 40 français est resté stable sur la journée et a baissé de 1 % sur la semaine. Le Premier ministre Michel Barnier a abandonné son projet d'augmenter les taxes sur l'électricité dans son budget 2025, cédant ainsi à la pression de l'extrême droite.

Les prêteurs français ont pesé sur l'indice global des banques, tandis que les ressources de base ont mené les gains sectoriels, stimulés par une hausse de 3 % du minier Anglo American après un relèvement de la notation de Jefferies.

Pendant ce temps, l'inflation française pour le mois de novembre a légèrement augmenté par rapport à octobre, conformément aux attentes, tandis que les ventes au détail allemandes ont chuté plus que prévu en octobre.

Des données plus faibles que prévu sur l'inflation dans la zone euro au cours de la journée pourraient inciter à parier sur une réduction de 50 points de base des taux de la Banque centrale européenne en décembre.