👉 Cette heatmap du Stoxx Europe 600 illustre clairement la réaction sectorielle :
- En rouge vif, les perdants frappés de plein fouet.
- En vert discret, les résistants perçus comme des refuges.

Les grands perdants (rouge vif) : les secteurs sensibles au commerce mondial
- Industrie (Siemens AG, Airbus, Schneider...) : elles exportent des biens à haute valeur ajoutée vers les Etats-Unis. Des droits de douane plombent leurs marges.
- Consommation cyclique (LVMH, Mercedes...) : marques de luxe, automobile et loisirs sont pénalisées par l’éventuel ralentissement de la demande.
- Technologie (SAP, ASML, Infineon...) : en plus de la crainte tarifaire, le secteur souffre de l’aversion au risque des investisseurs.
- Banques et assurances (HSBC, Société Générale...) : le stress sur les marchés augmente la volatilité, pèse sur leurs portefeuilles et ravive la crainte d’un resserrement du crédit.
Les poches de résistance (vert) : les valeurs défensives
- Alimentation et biens de première nécessité (Nestlé...) : moins sensibles aux cycles économiques, les consommateurs continuent d’acheter leurs produits.
- Tabac (British American Tobacco, Imperial Brands…) : revenus récurrents, marges élevées, une valeur refuge traditionnelle.
- Services collectifs (Iberdrola, National Grid...) : fourniture d’électricité, d’eau, de gaz – autant de services indispensables qui offrent de la visibilité.
- Immobilier (Vonovia, Castellum…) : moins corrélé au commerce mondial, il est parfois perçu comme secteur de repli, surtout dans des périodes de taux stabilisés. La confiance dans la pierre.