Les importations américaines de brut saoudien sombrent. Si le Royaume saoudien tend à augmenter son offre et charge de plus en plus de brut à l’exportation, la part allouée aux Etats-Unis est en revanche tombée à son plus bas niveau depuis 1985 à 355.000 barils. C’est du moins ce que l’on peut en conclure en examinant les données des douanes américaines, compilées ci-dessous par Javier Blas pour Bloomberg.  

Attention toutefois à ne pas tomber dans la sur-interprétation. Les importations du mois d’août ont été perturbées par l’ouragan Laura. De ce fait, certains navires n’ont pas pu gagner les ports pouvant accueillir des super-tankers en Louisiane ou au Texas. En effet, la totalité de ce volume d’importation est arrivée par la côte ouest.

Juste une histoire de dollar ? Le raffermissement du billet vert pèse sur le compartiment des métaux précieux. L’once d’or s’éloigne ainsi de la barre des 2000 USD pour se négocier autour de 1930 USD. Pas de quoi alerter les investisseurs puisque le total des avoirs d’ETF adossé à l'or continue de croître selon les données de TrackInsight.

Toujours au sujet de la relique barbare, les banques centrales ont augmenté leurs avoirs en métal doré au cours du mois de juillet, avec en tête de liste, des banques centrales de pays émergents comme la Turquie.

Beau rebond du nickel. Hausse du dollar ou non, la bonne tenue des statistiques économiques chinoises revigore les cours des métaux de base.  Le prix du nickel a ainsi dépassé son niveau de début d’année et retrace sa chute de l’année dernière. Il progresse ainsi de près de 40% depuis le 1er avril 2020 à 15600 USD la tonne métrique.