La mutation structurelle du marché du pétrole à laquelle nous faisions allusion dans notre dernière analyse continue de peser sur les cours. Pour la première fois depuis juillet 2009 le Brent passe sous la barre des 60 dollars toujours guidé par le tarissement de la demande mondiale et une offre plus que jamais abondante. A ce titre, l’Agence internationale de l’Energie (AIE) a réduit pour la 4éme fois en 5 mois ses projections de croissance de demande mondiale de pétrole.

De plus, le plus gros consommateur de pétrole au monde qu’est la Chine a confirmé le ralentissement de son activité à travers un communiqué déclarant que « l’économie chinoise fait face à des difficultés persistantes », de quoi amplifier les dégagements amorcés depuis le mois de juin dernier.

Techniquement, nous sommes en présence d’un signal violent où les reprises techniques deviennent rares. La spéculation des opérateurs joue un rôle certain au regard de la virulence de la tendance. Cependant, nous pensons aujourd’hui que le potentiel baissier est aujourd’hui trop restreint pour risquer l’ouverture d’une position vendeuse sur le sous-jacent.
Ainsi, nous suggérons de vous tenir à l’écart du marché en attendant un signal acheteur validé sur la zone des 68 dollars.