BCE : comment favoriser les obligations respectueuses de l’environnement ? L’institution comprend que les obligations d’entreprises polluantes pourraient aisément perdre de la valeur, car les investisseurs cherchent à améliorer la durabilité de leurs portefeuilles. Selon l’institution, se focaliser uniquement sur l’achat de green bonds semble un peu risqué, mais décarboniser son portefeuille d’obligations qu’elle alimente via son Corporate Sector Purchase Programme (CSPP) pourrait devenir une solution. Sur le graphique ci-dessous, on s’aperçoit que son portefeuille (CSPP) est composé à 94% d’obligations ‘standards’, contre seulement 6% de green bonds. Marche de manœuvre intéressante à exploiter.  

Le CHF sur des plus hauts datant de 2015 ! Cette nouvelle fait forcément plaisir aux frontaliers européens qui changent leurs francs suisses contre des euros. Considérée comme monnaie refuge avec le Yen, la devise helvétique a été très recherchée ces dernières semaines et s’est énormément appréciée vis-à-vis de l’euro, atteignant même 1.06 CHF soit un plus bas datant de 2015. Difficile de prévoir la future tendance, mais la récente critique des Etats-Unis devrait faire réfléchir la BNS à deux fois en cas d’agissement sur sa devise.

source : Bloomberg

Arabie Saoudite vs Dubaï. Le nombre croissant de startups à Riyad illustre une forme de concurrence entre les deux alliés, qui pourrait s’intensifier cette année. L’Arabie Saoudite s’efforce de réduire sa dépendance au pétrole et tente de plus en plus d’attirer des entrepreneurs au sein de son territoire. A titre d’exemple, Ronny Froehlich, co-fondateur de Golden Scent, a déclaré : « si vous voulez être grand au Moyen-Orient, vous devez être en Arabie saoudite ». Fondée avec un ami saoudien, l’entreprise envisage de déplacer l’ensemble de son personnel vers l’Arabie Saoudite et d’embaucher sur ce territoire. Le prince héritier Mohammed bin Salman commence aussi à remodeler le royaume, qui s’ouvre aux touristes, commence à assouplir les restrictions concernant les femmes. Même la culture s’invite avec des concerts, spectacles sportifs… Mais attention, car le chemin sera encore très long, tant la réputation du royaume a été entachée par des évènements passés.

  • Focus obligataire du jour : les OAT à 10 ans

La baisse des rendements se poursuit à travers le monde. Les risques liés au coronavirus étant encore difficiles à être évalués, les investisseurs réagissent au gré des nouvelles. La dernière en date avait fait état d’un premier décès au Japon, ainsi qu’une montée drastique des cas (+15 000), les autorités ayant revu leur méthode de comptabilisation. De leur côté, les obligations françaises, qui oscillait autour des 0% pendant plusieurs semaines se sont enfin détachées et leur rendement atteint à présent -0.15%, en baisse continue.  

source : Bloomberg