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Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole étaient en légère baisse jeudi, au lendemain d'un rapport sur les stocks de brut américains mitigé et alors que le Covid-19 menace toujours la demande d'or noir.

Vers 09H20 GMT (11H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 42,15 dollars à Londres, en baisse de 0,33% par rapport à la clôture de mercredi.

A New York, le baril américain de WTI pour le même mois abandonnait 0,37% à 40,07 dollars.

Mercredi, l'Agence d'information sur l'Energie (EIA) a quelque peu rassuré le marché en indiquant dans son rapport hebdomadaire que les stocks de brut aux Etats-Unis avaient reculé pour la troisième semaine consécutive, de 2 millions de barils au 25 septembre, alors qu'une hausse de 1 million était attendue.

"Néanmoins, les stocks à Cushing ont augmenté de 1,8 million de barils et les stocks d'essence ont également augmenté" de 700.000 barils, a réagi Neil Wilson, analyste de Markets.com, pour qui "les perspectives restent sombres" du fait, entre autres, d'une "reprise de la demande qui s'essouffle".

De manière plus générale, la tendance à la hausse observée depuis le printemps "s'est brutalement interrompue le mois dernier", a expliqué Tamas Varga, de PVM.

Sur le mois de septembre, le Brent a perdu 9,56% et le WTI 5,61%. Il s'agit du premier mois de baisse depuis avril.

"L'optimisme a augmenté avec la température. Mais à la fin du troisième trimestre, il est devenu évident que le virus n'a pas été contenu, que les taux d'infection augmentent et que le monde redevient morose", a ajouté M. Varga.

Cependant, "les espoirs autour du plan de relance aux Etats-Unis permettent le maintien des cours au-dessus de 40 dollars" le baril, a précisé Fiona Cincotta, de City Index.

Après des mois de surplace, les démocrates ont présenté en début de semaine au Congrès un plan d'aide de 2.200 milliards de dollars à l'économie américaine frappée par la pandémie de Covid-19, ôtant plus de 1.000 milliards à une première proposition dans l'espoir de convaincre les républicains.

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