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Actualise cours, ajoute stocks américains, commentaires d'analyste

Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole étaient toujours en hausse mercredi après la publication par l'EIA d'une hausse inattendue des stocks de pétrole brut aux États-Unis, dans un marché qui peine à retrouver son calme après la correction de lundi.

Vers 15H50 GMT (17H50 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 72,12 dollars à Londres, en hausse de 3,99% par rapport à la clôture de mardi.

A New York, le baril américain de WTI pour le même mois, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, gagnait 4,43% à 70,18 dollars.

Les réserves commerciales de pétrole brut aux États-Unis ont crû la semaine passée, a indiqué mercredi l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), mettant fin à huit semaines consécutives de baisse et alors que le marché attendait un nouveau repli marqué.

Mais les investisseurs ont également vu dans le rapport de l'EIA une "production américaine restée stable" à 11,4 millions de barils par jour, souligne Edward Moya, de Oanda.

Une augmentation de l'offre du premier producteur mondial, encouragée par des prix élevés, pourrait perturber l'équilibre actuel du marché et mettre fin à la situation actuelle de déficit.

Les stocks d'essence dans le pays, également scrutés de près par les investisseurs, se sont inscrits en très légère baisse, de quoi également tempérer la hausse de ceux du brut.

"Il est peu probable que le pétrole plonge davantage dans un avenir proche", avaient estimé plus tôt dans la journée les analystes de JBC, malgré la décision prise par l'Opep+ dimanche d'ouvrir les vannes d'or noir à compter du mois prochain.

Car après deux semaines de blocage, les treize membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs dix alliés via l'accord Opep+ ont finalement convenu d'un relèvement graduel de la production de 400.000 barils par jour chaque mois à partir d'août.

Prenant en compte ces données, mais aussi l'offre attendue hors du cartel et les projections de la demande, les analystes de JBC ont calculé un déficit de brut "jusqu'à la fin de l'année, avec une moyenne proche d'un million de barils par jour entre août et décembre".

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