Actualise cours, ajoute stocks US, contexte

Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole qui ont fluctué mercredi au gré d'informations autour des négociations au sein de l'Opep+ ont finalement opté pour le rouge en début de séance américaine, lestés par la publication par l'EIA des stocks de brut aux Etats-Unis.

Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 75,29 dollars à Londres, en recul de 1,57% par rapport à la clôture de la veille.

A New York, le baril de WTI pour août perdait 2,03%, à 73,72 dollars.

Les réserves commerciales de pétrole brut aux Etats-Unis ont chuté bien plus fortement que prévu pour la huitième semaine consécutive, a indiqué mercredi l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).

Mais celles d'essence se sont redressées d'un million de barils la semaine passée, contrairement aux prévisions des analystes, un signal mitigé pour la demande aux Etats-Unis, premier consommateur mondial, qui a immédiatement pesé sur les cours du brut.

Du côté de l'offre, des informations de presse indiquant une avancée des négociations entre l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont soutenu un temps les cours du brut, avant d'être tempérées par la partie émiratie.

Le ministère de l'Energie des Emirats "a déclaré que les négociations avec l'Opep+ (...) sont toujours en cours" et "qu'un accord n'a pas encore été trouvé", selon un communiqué partagé mercredi par l'agence d'Etat WAM.

Les treize membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs dix alliés via l'accord Opep+ se sont quittés le 5 juillet sans parvenir à trouver un accord sur leurs niveaux de production à compter du mois d'août, laissant le marché circonspect.

Les meneurs de l'alliance de producteurs, l'Arabie saoudite et la Russie, avaient proposé d'ouvrir légèrement les vannes pour aligner l'offre sur une demande qui repart.

Mais les Emirats arabes unis avaient demandé à revoir à la hausse leur niveau de production de base, pour pouvoir pomper encore plus, une faveur qui leur a jusque là été refusée.

Ce problème levé, aucun obstacle ne barrerait plus la route "de la prolongation jusqu'à la fin de 2022 de l'accord" du cartel, a commenté plus tôt dans la journée Fawad Razaqzada, analyste de Thinkmarkets.

bp/js/rhl