Paris (awp/afp) - Les Bourses évoluaient en terrain positif mardi, comme la veille, laissant de côté les craintes liées aux conséquences de la diffusion du variant Omicron du Covid-19, en l'absence de nombreux investisseurs.

Les indices américains démarraient plutôt du bon pied. Après son nouveau record lundi, le S&P500 prenait 0,19% vers 15H10 GMT. Le Dow Jones gagnait 0,47% mais le Nasdaq peinait à atteindre le vert (-0,07%).

Dans le même temps en Europe, Francfort prenait 0,80% et Milan 0,79%. Paris gagnait 0,55%, après être passé auparavant au-dessus de son précédent record absolu en séance. Comme lundi, Londres était fermé. A Zurich, le SMI gagnait 0,79%.

"Les marchés boursiers sont en hausse, portés par les études suggérant que le variant Omicron est moins grave que le Delta et qu'il pourrait avoir un impact moins fort que redouté sur l'économie américaine", explique Kenny Fisher, analyste de marché chez Oanda.

Face à l'explosion du nombre de contaminations dans le monde, les investisseurs s'en tiennent à la ligne répétée lundi par le président américain Joe Biden, pour qui le variant Omicron "ne devrait pas être une source de panique".

Les opérateurs de marchés continuent de penser que les tensions et les restrictions sanitaires, de moindre ampleur que celles précédemment mises en place, ne seront que temporaires et ne risquent pas de faire dérailler la reprise mondiale.

"Le marché est surtout animé par des prises de position plutôt spéculatives dans l'attente de nouvelles hausses de cours", a commenté Jochen Stanzl, pour CMC Market.

Nouvelle hausse des prix du pétrole ___

Après ses forts gains de la veille, le pétrole continuait de progresser: vers 14H50 GMT, le prix du baril de brut américain WTI pour livraison en février prenait 0,74% à 76,13 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord à même échéance 0,57% à 79,05 dollars.

Les valeurs liées à l'or noir étaient aussi en hausse, comme TotalEnergies (+0,73% à 45,29 euros), le groupe parapétrolier CGG (+3,07% à 0,67 euros) ou le fabricant de tubes Vallourec (+2,98% à 8,98 euros). En Italie, Eni montait de 1,01% à 12,42 euros.

Les minières ArcelorMittal (+0,47% à 28,76 euros), Aperam (+1,93% à 48,03 euros) ou l'électricien EDF (+1,32% à 10,34 euros) étaient aussi en vue à Paris.

Nintendo touché par les pénuries ___

Le géant du jeu vidéo Nintendo (-0,61% à 55.060 yens) prévoit des retards d'approvisionnement pour sa console Switch au-delà du début 2022, a déclaré son président Shuntaro Furukawa au journal japonais Kyoto Shimbun, citant comme éléments d'explication la pénurie mondiale de semi-conducteurs et les perturbations des chaînes logistiques.

Nintendo avait abaissé début novembre son objectif de ventes de Switch à 24 millions d'unités pour l'exercice qui se terminera fin mars, contre une prévision précédente de 25,5 millions.

En France, l'éditeur de jeux vidéo Ubisoft reculait de 1,16% à 42,46 euros.

Le secteur automobile bien lancé ___

Au Japon, Toyota a pris 1,19% à 2.133 yens. L'automobile a porté la croissance de 7,2% sur un mois de la production industrielle japonaise en novembre, un fort signe de reprise.

Les valeurs en Europe ont suivi en démarrant fort avant de se tasser un peu au fil de la journée, de Volkswagen (+0,54% à 179,38 euros) et BMW (+0,06% à 90,05 euros) en Allemagne à Stellantis (+0,68% à 16,92 euros) à Paris.

Aux Etats-Unis, Ford prenait 1,11% à 21,03 dollars et Harley-Davidson 2,43% à 37,29 dollars.

Du côté de l'euro et du bitcoin ___

Un euro se négociait pour 1,1306 dollar, contre 1,1328 dollar lundi (-0,19%) vers 15H00 GMT.

Le bitcoin reculait de 3,50% à 49.205 dollars.

afp/rp