Paris (awp/afp) - Les marchés boursiers européens repartaient de l'avant mercredi, avant une ouverture attendue également dans le vert pour le Dow Jones et le S&P 500, mettant de côté leurs craintes autour du variant Delta pour se focaliser sur les nombreuses publications d'entreprises.
Vers 11H20 GMT, les places financières européennes se reprenaient pour la deuxième séance d'affilée, continuant d'effacer les pertes enregistrées depuis vendredi: la Bourse de Paris repassait au-dessus des 6.400 points (+1,32%) tandis que Francfort s'installait au-dessus des 15.300 points (+0,84%). Londres montait de 1,65% et Milan de 1,52%. A Zurich, le SMI gagnait 0,43%.
Après avoir nettement progressé mardi, la Bourse de New York s'orientait vers un démarrage en ordre dispersé: le contrat à terme sur le Dow Jones prenait 0,41%, celui sur le S&P 500 0,24% tandis que celui sur le Nasdaq cédait 0,11%.
En Asie, le tableau a été plus mitigé, la Bourse de Tokyo ayant rebondi modestement sans compenser les pertes des cinq séances précédentes.
Les échanges "devraient rester calmes" et "l'attention déjà être tournée vers la réunion de la Banque centrale européenne (BCE) demain", note Andreas Lipkow, analyste chez Comdirect.
En l'absence de données macroéconomiques majeures à l'agenda ce mercredi, l'attention des investisseurs se tournait vers les résultats d'entreprises, qui ont été fournis en Europe. Aux Etats-Unis, ils scruteront les publications de Johnson & Johnson et Coca-Cola avant le démarrage de Wall Street.
Au final, lundi a probablement été "le point bas de la semaine", selon Jeffrey Halley, analyste chez Oanda, dans un environnement caractérisé par une "politique monétaire restant globalement ultra-accommodante".
Sur le marché obligataire, les rendements repartaient légèrement à la hausse après avoir nettement baissé ces derniers jours.
"D'un côté, il y a un espoir, largement réalisé, que les Banques centrales restent présentes dans les mois à venir, et d'un autre côté, on a des chiffres de l'inflation" en hausse, a résumé lors d'une émission en ligne Alexandre Baradez, analyste chez IG.
Au Royaume-Uni, les finances publiques ont continué à s'améliorer légèrement en juin, la reprise économique post-confinement se traduisant par un recul des aides à l'emploi et une hausse des recettes, même si l'emprunt public reste proche de ses records historiques.
L'automobile française en forme, Daimler déchante ___
A Paris, les équipementiers automobiles avaient le vent en poupe dans le sillage de résultats semestriels supérieurs aux attentes publiés par Plastic Omnium (+4,75% à 26,48 euros, en tête du SBF 120), en dépit des pénuries de composants électroniques.
Valeo progressait de 2,55% à 23,73 euros et Faurecia de 2,63% à 39,00 euros.
Côté constructeurs, Renault montait de 2,76% à 30,90 euros et Stellantis de 2,09% à 15,50 euros.
Outre-Rhin en revanche, Daimler lâchait 0,54% à 69,69 euros après avoir abaissé sa prévision de ventes pour sa principale branche automobile Mercedes-Benz Cars: il s'attend à ce que la pénurie mondiale de semi-conducteurs continue de peser sur l'activité.
Next s'envole à Londres ___
Le groupe d'habillement britannique Next était propulsé (+7,60% à 7.956,00 pence) par des ventes trimestrielles meilleures qu'attendu à la faveur du déconfinement au Royaume-Uni. Il a aussi relevé ses prévisions annuelles.
Du côté du pétrole, de l'euro et du bitcoin ___
Les prix du pétrole poursuivaient leur remontée avant la publication par l'EIA des stocks de pétrole brut aux Etats-Unis, attendus en baisse: vers 11H10 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre gagnait 1,57% 70,44 dollars à Londres par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril de WTI pour le même mois, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, progressait de 1,56% 68,25 dollars.
L'euro s'effritait de 0,08% face au billet vert, à 1,1771 dollar, après avoir atteint en début d'échanges européens un plus bas depuis début avril, à 1,1752 dollar.
Le bitcoin confortait son rebond (+6,27% à 31.469 dollars).
afp/rp
