La compagnie aérienne a annoncé vendredi une perte de 108 millions d'euros (122,52 millions de dollars) entre janvier et mars, une période qui n'incluait pas cette année la semaine de Pâques, traditionnellement très chargée.
Le début de l'année a été « difficile », a déclaré le directeur général Luis Rodrigues dans un communiqué, estimant l'impact de la grève de 20 jours chez Portugalia et des vacances de Pâques tardives sur les résultats d'exploitation de la société entre 30 et 40 millions d'euros.
M. Rodrigues a déclaré qu'il était déterminé à transformer TAP en une « entreprise durable, rentable et attractive » malgré les défis actuels liés à la pression concurrentielle et à l'incertitude macroéconomique.
La forte concurrence, principalement au Brésil, a entraîné une baisse de 4,9 % du revenu par siège-kilomètre disponible pour le trimestre.
Le chiffre d'affaires global a diminué de 4,5 % par rapport à l'année précédente, pour s'établir à 823 millions d'euros.
La privatisation de TAP est prévue depuis longtemps, mais le processus est une nouvelle fois au point mort depuis la chute, il y a deux mois, du gouvernement minoritaire de centre-droit dirigé par la coalition Alliance démocratique, qui n'assure plus que l'intérim.
La coalition de centre-droit a remporté les élections nationales de dimanche et ses dirigeants ont déclaré que le nouveau gouvernement reprendrait la vente de TAP, qui avait suscité l'intérêt de Lufthansa, Air France-KLM et IAG, propriétaire de British Airways.
(1 dollar = 0,8815 euro) (Reportage de Sergio Goncalves ; édité par Inti Landauro et Kirsten Donovan)
