Les grandes banques d’État ont emboîté le pas, abaissant leurs taux de dépôt de 5 à 25 points selon les maturités. Une manière de préserver leurs marges, mises à rude épreuve par la baisse continue de la demande de crédit.

Car la reprise reste fragile : prix de l’immobilier gelés depuis deux ans, prêts bancaires au plus bas, croissance molle. La trêve commerciale annoncée avec les États-Unis offre un répit, mais Pékin semble encore réticent à enclencher une relance de grande ampleur.

Dans ce contexte, certains économistes tablent sur une nouvelle baisse de taux d’ici l’été. Pour Pékin, l’équation reste délicate : soutenir la demande sans provoquer de nouvelles bulles ni éroder davantage la rentabilité de son secteur bancaire.