La seconde question que doit résoudre l’analyste est celui du choix de l’échelle du graphique. Il en existe deux principales, il s’agit de l’échelle linéaire (ou arithmétique) et l’échelle logarithmique.

L'échelle arithmétique vient naturellement à l'esprit et est facile à utiliser ; cependant, sur le long terme, l’échelle logarithmique offre une vision différente de l’évolution des prix en permettant de relativiser les variations dans le temps.
 
Logarithmique ou linéaire ?
 
Avant d’utiliser une des deux échelles sur un graphique, il est bon de savoir qu’il existe une réelle différence entre elles.
 
L'échelle arithmétique permet de tracer les prix simplement sur un graphique, en associant une graduation métrique (centimètre, millimètre, etc..) à un prix. Ainsi, pour une action passant de 1 à 10 EUR sur une période donnée, le passage de 1 à 2 euros sur un graphique en données arithmétiques accordera la même importance qu’un passage de 9 à 10 euros. En pourcentage, l’écart n’est pourtant pas comparable entre une hausse de 100% d’un côté et de 11 % de l’autre.
 
L’échelle logarithmique prend en compte les pourcentages et non le niveau absolu des prix. Sur le long terme, elle offre une vision différente de l’évolution des prix en permettant de relativiser les variations dans le temps.
 
Illustration : Les deux graphiques suivants concernent la même valeur sur une même période. La seule différence est l’échelle utilisée. On se rend compte rapidement que le rapport est totalement différent entre l’échelle logarithmique et celle linéaire.
 
 
D’un point de vue financier, l’échelle logarithmique est la plus pertinente, mais dans la réalité, à court terme, de nombreux chartistes ont recours à une échelle linéaire pour le tracé de figures et la fixation d’objectifs (en points et non en pourcentage). Sur le long terme, l’utilisation d’une échelle logarithmique est souvent rendue nécessaire pour le « confort de lecture » et le tracé de tendance.