"Du fait de l'opération, le nombre d'acteurs principaux sur tous ces marchés passerait donc de trois à deux, ce qui pourrait entraîner une diminution de la variété des produits et, au final, une augmentation des prix", dit dans un communiqué l'exécutif européen.

Avec ce projet d'acquisition de 7,6 milliards de dollars (6,65 milliards d'euros Siemens cherche à se renforcer sur le marché nord-américain du pétrole et du gaz mais aussi à compléter son offre de turbines et de compresseurs face à son principal concurrent, l'américain General Electric.

Le président du directoire du groupe allemand Joe Kaeser a dû s'expliquer le mois dernier lors de l'assemblée générale sur ce projet d'acquisition, l'un des plus importants pour Siemens, dont le montant a été jugé élevé par des analystes.

Siemens n'a pas souhaité commenter la décision de Bruxelles d'ouvrir une enquête et a affirmé vouloir toujours boucler la transaction à l'été 2015 au plus tard.

Le groupe allemand pourrait toutefois être contraint de faire des concessions pour obtenir l'aval de la Commission, qui doit rendre son verdict d'ici au 19 juin.

(Foo Yun Chee, Claude Chendjou et Patrick Vignal pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : Dresser-Rand Group Inc., Siemens AG
Valeurs citées dans l'article : Dresser-Rand Group Inc., Siemens AG, Siemens