Norwegian proposera des vols Paris-New York à partir du 29 juillet et ouvrira ensuite des services vers Los Angeles et Fort Lauderdale en Floride. Le billet aller sera à 275 dollars (245 euros aux cours actuels) en période de pic et à partir de 175 dollars en période creuse.

Le numéro trois du low-cost en Europe derrière Ryanair et Easyjet compte sur ses Boeing 787 flambant neufs pour réduire ses coûts de carburant et pouvoir ainsi proposer des prix cassés sur les routes transatlantiques dominées par le compagnies historiques comme Air France (groupe Air France-KLM).

"Les villes les plus intéressantes pour les touristes (américains) sont Londres, Paris, Barcelone et Rome. C'est vers ces destinations qu'on prévoit une forte croissance", a déclaré Bjørn Kjos à Reuters, en rappelant que Norwegian allait plus que doubler sa flotte de 787 sur les deux prochaines années.

"Nous avons ouvert une nouvelle base à Rome, il y a évidemment une raison à cela", a-t-il ajouté.

Norwegian a en revanche reporté le nouveau service transatlantique qu'elle voulait proposer à partir de Cork, en Irlande, dans l'attente du feu vert des autorités américaines, a indiqué Bjørn Kjos.

Le département américain des Transport étudie depuis deux ans déjà la demande de la filiale irlandaise de Norwegian. Des syndicats et compagnies aériennes aux Etats-Unis affirment que l'arrivée de ce nouvel acteur ferait baisser les salaires et conditions de travail dans le secteur, ce que réfute Norwegian.

Le directeur général souhaite que l'Union européenne demande un arbitrage au sujet de ce retard, qui selon lui viole les accords de libéralisation du trafic aérien avec les Etats-Unis.

Norwegian espérait lancer en mai des vols entre Boston et Cork et entre Cork et Barcelone mais ce délai ne pourra être tenu puisqu'il lui faudra encore attendre trois mois, après le feu vert de Washington qui tarde, pour pouvoir mettre des billets en vente.

(Jeffrey Dastin à New York, Véronique Tison pour le service français)