Le titre BHP fait grise mine mardi à Londres où il perd près de 1 % à 1 763,80 pence dans le sillage de résultats annuels inférieurs aux attentes du consensus et d’UBS. Ainsi, le groupe minier anglo-australien a réalisé un bénéfice sous-jacent de 9,1 milliards de dollars sur son exercice 2018-2019 (clos fin juin), en hausse de 2% sur un an. De son côté, l’Ebitda sous-jacent des activités poursuivies est quasi stable à 23,16 milliards de dollars, soit une marge de 53%.

Quant à elle, la dette nette du groupe s'inscrit à 9,2 milliards de dollars, en amélioration de 1,7 milliard, grâce à la forte génération de cash flow.

Le groupe a notamment bénéficié de la hausse des prix du minerai de fer.

Compte tenu de ses performances, BHP a annoncé la distribution d'un dividende final record de 78 cents.

A la fin de l'exercice, le groupe avait cinq grands projets en cours de développement. L'exploitation du gisement pétrolier et gazier de Trinidad et Toabgo a été approuvé ce mois-ci.

Dans ses perspectives, le groupe minier indique prévoir une croissance économique mondiale 2019 située dans le bas d'une fourchette comprise entre 3,25 à 3,75%.

" Nous abordons l'exercice 2019-2020 avec un momentum positif et des perspectives solides en termes de volume et de coût ", a commenté Andrew Mackenzie, le directeur général de BHP.