Dopé par le compartiment pétrolier, Wall Street efface allègrement ses (modestes) pertes de la veille: le Dow Jones engrange exactement 1% à 24.036 points, le S&P500 +0,65%, le Nasdaq +0,4% à 7.857.

L'autre 'fait marquant' du jour, c'est le nouveau plongeon des rendements obligataires en début de séance (c'était moins spectaculaire en clôture).
Le record le plus emblématique restera celui du '30 ans US' (à 1,935% et 1,905% au plus bas) américain dont le 'spread' avec le '10 ans' (1,4630%, soit -2Pts) ne cesse de s'écraser (à moins de 47Pts de base, sous le seuil technique des 50Pts) tandis que le '2 ans' affiche 1,52% (inversion de courbe digne d'une récession majeure).

Le Dow Jones a été soutenu par des valeurs 'défensives' comme Dow Inc. +3,3%, Pfizer +2,2%, United Health +2%, Verizon +1,4%.
Le Nasdaq avançait dans le sillge d'eBay +2,8%, Regeneron +2,2%, AMD +1,9%, Micron +1,7%, NXP +1,6%.

Le S&P500 l'a été essentiellement par les valeurs pétrolières : Cimarex +10,6%, Halliburton +4%, Nal Oilwel +3,8%, Marathon +3,6%, Noble +3,3%, Apache +3,2%, Hess +2,9%, Schlumberger +1,5% alors que le WTI prenait +2% à 56$ après la publication des stocks de pétrole aux Etats-Unis.
Ils se sont contractés d'environ -10 millions de barils (à 427,8 millions de barils), selon des données publiées ce mercredi par l'EIA (Energy Information Administration) contre une estimation à -2,3 millions de barils.
Les stocks d'essence ont diminué de 2,1 millions de barils,
à environ 232 millions (contre une baisse de seulement -0,4 million)
et les réserves de produits distillés (fioul domestique et agricole), ont baissé de 2,1 millions de barils également à 136 millions.

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