L'automobile britannique souffre, à cause de l'incertitude causée par la sortie imminente de la Grande-Bretagne de l'Union européenne, des réglementations plus strictes en matière d'émissions et d'une montée en puissance des voitures électriques ou hybrides. Pendragon s'attend à ce que ses résultats se situent dans le bas de la fourchette des attentes, c'est à dire en pertes plus élevées que prévu, puisque le management anticipait déjà un déficit. 

Pour couronner le tout, le président non exécutif Chris Chambers va quitter son poste, qui sera repris en intérim par Bill Berman. Avant de partir, Chambers a expliqué que les conditions de marché ont été difficiles au premier semestre 2019 et que la rentabilité a principalement été grevée par les mesures prises pour faire face à l'excès de stock de véhicules d'occasion. 

Jefferies a abaissé de 23 à 10 GBp son objectif ce matin, en restant à conserver.