L'UOKiK reproche à la firme française de ne pas lui avoir communiqué des documents relatifs à ses accords avec le conglomérat russe Gazprom.

Le géant pétrolier russe pilote le projet avec des financements apportés entre autres par Engie, les allemands Uniper et Wintershall, filiale de BASF, l'anglo-néerlandais Royal Dutch Shell et l'autrichien OMV.

"Nous contestons le fondement juridique de cette décision. Nous allons faire appel", a réagi un porte-parole d'Engie.

Le gazoduc Nord Stream 2 doit acheminer du gaz naturel russe vers l'Allemagne mais dont sa construction est critiquée par les Etats-Unis et plusieurs pays européens.

La Pologne notamment considère que Nord Stream 2, qui doublerait les capacités d'exportation de gaz russe via la Baltique, est une menace contre la "sécurité énergétique" de l'Europe.

(Agnieszka Barteczko avec Bate Felix à Paris; Henri-Pierre André pour le service français, édité par Sophie Louet)