Actualise cours et ajoute analyste

Londres (awp/afp) - Les prix du pétrole retrouvaient lundi en cours d'échanges européens leurs niveaux de clôture de vendredi après avoir débuté la séance dans le rouge, dans un marché agité par les annonces contradictoires sur la guerre commerciale sino-américaine.

Vers 15H25 GMT (16H25 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 62,70 dollars à Londres, en hausse de 0,30% par rapport à la clôture de vendredi.

A New York, le baril américain de WTI pour décembre grapillait 0,10% à 57,30 dollars.

La semaine dernière, le baril de Brent avait gagné 1,3% et le baril de WTI était monté de 1,9%.

"Le pétrole continue à être très lié aux nouvelles commerciales régulières et fluctuantes qui entraînent des séances très volatiles, où l'opinion change soudainement après un tweet ou une fuite," a commenté Craig Erlam, analyste chez Oanda.

Les cours avaient commencé la séance en berne, "pénalisés par les inquiétudes sur l'accord commercial entre la Chine et les Etats-Unis", avait constaté plus tôt dans la journée Al Stanton, de RBC.

Après que Pékin a affirmé jeudi s'être mis d'accord avec Washington pour une levée "par étapes" de leurs droits de douane mutuels, "au fur et à mesure de la progression vers un accord" final, Donald Trump a douché l'optimisme des autorités chinoises dès le lendemain en déclarant n'avoir "donné son accord à rien".

Depuis des mois, la Chine exige la suppression des surtaxes douanières comme condition à la signature d'un traité, car la guerre commerciale affecte de plus en plus durement l'économie du géant asiatique.

L'administration Trump s'est jusqu'à présent toujours refusée à lever la totalité de ces barrières, estimant qu'elles constituent un "levier" pour la mise en oeuvre d'un éventuel traité.

Par ailleurs, l'Iran a annoncé dimanche avoir découvert un gisement susceptible d'augmenter d'un tiers les réserves prouvées de son pays, une annonce revue à la baisse lundi.

Compte tenu des caractéristiques du gisement et "des techniques que nous avons à l'heure actuelle", "la quantité (de pétrole) extractible (dans ce nouveau gisement) est de 2,2 milliards de barils", a déclaré lundi le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, dans une déclaration à la presse.

Selon la dernière édition du "Bilan statistique de l'énergie mondiale" publié chaque année par le groupe pétrolier britannique BP, l'Iran dispose des quatrièmes réserves prouvées de pétrole au monde, derrière le Venezuela, l'Arabie saoudite et le Canada, avec 155,6 milliards de barils.

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