La Bourse de Paris s'effrite toujours de -0,2% à 1 heure de la clôture: cela commence à ressembler à de la 'camisole algorithmique car les cours stagnent entre 6.070 et 6.095 depuis l'ouverture.

La dernière 'stat' américaine ne change rien à l'affaire et pourtant, elle aurait pu avoir un impact positif: l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan franchit haut la main la barre symbolique des 100Pts, pour s'tablir à 100,9 points en estimation préliminaire au mois de février, bien au-delà du consenus de 99,5 points.

L'indice 'UMich' est donc en nette hausse par rapport à son niveau affiché au titre du mois de janvier, qui était de 99,8.

Il semblerait que les personnes sondées n'ont établi aucun lien fin janvier avec l'épidémie de coronavirus.
Les dernières nouvelles en provenance de Chine n'ont pas de quoi rassurer les investisseurs, mais ces incertitudes sont contrebalancées par la conviction de voir les banques centrales intervenir massivement pour endiguer tout risque de ralentissement économique.

Les autorités chinoises ont en effet déclaré vendredi avoir reçu des informations concernant 5.090 cas supplémentaires de nouveau coronavirus. Elles ont fait état de 121 nouveaux décès sur la seule journée de jeudi. Le nombre total de cas confirmés sur la partie continentale de la Chine atteint désormais 63.851, pour 1.380 personnes mortes de la maladie.

Malgré l'explosion du cas de contamination et de très nombreux décès en Chine, la semaine n'en reste pas moins positive, avec un gain sur 5 séances de +0,9%.
Wall Street s'affiche en hausse de +0,1% et de nouveaux records sont à portée de main pour le Nasdaq qui teste les 9.730Pts, après ceux inscrits la veille vers 17H.

'Graphiquement la configuration reste nettement positive, les premiers objectifs de court terme à 6.195 et 6.215 points restent intacts. A contrario, pour valider une entrée en phase négative ou l'amorce d'un retournement de tendance, nous surveillerons attentivement une nouvelle sortie baissière sur les supports respectifs à 6.040 et 5.970 points', résument les équipes de Kiplink ce matin.

La journée était par ailleurs chargée sur le plan économique avec une batterie d'indicateurs à l'agenda aux États-Unis: la production industrielle des États-Unis a reculé de 0,3% en janvier, selon les données de la Réserve fédérale, le chiffre se situe en dessous du consensus.

Les ventes de détail aux Etats-Unis ont augmenté de 0,3% en janvier, d'après le Département du Commerce, après une hausse de 0,2% le mois précédent (révisée d'une estimation initiale de 0,3%), conformément à ce que les économistes visaient en moyenne.

En excluant le secteur automobile, les ventes au détail américaines se sont aussi accrues de 0,3% le mois dernier, après une progression de 0,6% en décembre 2019, et alors que le consensus espérait un gain de 0,4% en janvier.

L'un des titres les plus traités ce vendredi reste Tesla (+0,1% à 804,4$) qui lance dès son annonce une augmentation de capital de 2 milliards (démentant ses affirmations concernant l'absence de projet de lever des capitaux ou de faire appel au marché) au prix astronomique de 767 dollars par action (le titre valait moitié moins il y a 2 mois), ce qui permet de profiter d'une 'remise' par rapport au cours actuel de l'action (dont le cours avait été tiré artificiellement à la hausse de 740 vers 810$ la veille).

Elon Musk, PDG du groupe, a déclaré qu'il achèterait jusqu'à 13 037 actions pour environ 10 millions de dollars il vient de s'enrichir personnellement de plusieurs milliards depuis le 1er janvier), tandis que Larry Ellison, fondateur d'Oracle et membre du conseil d'administration, achèterait jusqu'à 1303 actions pour 1 million de dollars.

Tesla prévoit d'offrir 2 650 000 actions dans le cadre de cette augmentation de capital, soit 3 047 500 actions si les preneurs fermes exercent pleinement leur option.

En France, sur le SBF120, Tarkett avance de +10% (en tête du SBF 120) après sa publication d'hier soir.

Le groupe est talonné par EDF (+9%), qui a publié ce matin un résultat net courant de 3.871 millions d'euros pour 2019, en hausse de 57,9% par rapport à 2018, et un EBITDA en croissance organique de 8,4% à 16.708 millions, pour un chiffre d'affaires en hausse organique de 3,5% à 71.317 millions.

Le chiffre d'affaires de Groupe Canal+ s'élève à 5 268 millions d'euros en 2019, en croissance de 2,0 % par rapport à 2018 (-0,9 % à taux de change et périmètre constants).

Renault (+1,4%) publie au titre de 2019 un résultat net de 19 millions d'euros, contre 3.451 millions un an auparavant, et une marge opérationnelle de 2.662 millions (4,8% du chiffre d'affaires) en repli de 950 millions par rapport à 2018.

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