NEW YORK, 17 février (Reuters) - L'Etat de New York a renoncé à combattre le rachat de l'opérateur télécoms Sprint par son concurrent T-Mobile US, indiquant dimanche qu'il ne ferait pas appel de la décision d'un juge fédéral américain autorisant cette fusion.

La procureure générale de l'Etat de New York, Letitia James, a déclaré que ses services allaient mettre fin à la procédure engagée pour contester l'accord de fusion conclu en 2018 par les troisième et quatrième plus grands opérateurs mobiles des Etats-Unis.

Elle a fait savoir dans un communiqué que ses services espéraient plutôt "travailler avec toutes les parties pour garantir que les consommateurs profiteront des meilleurs prix et services possibles, que les réseaux seront bâtis à travers tout l'Etat, et que des emplois bien rémunérés seront créés à New York".

Le juge de district Victor Marrero a rejeté mardi le recours déposé par dix Etats pour bloquer la reprise de Sprint par T-Mobile, opération qui avait au préalable obtenu l'an dernier le feu vert du département américain de la Justice.

Le bureau du procureur général de Californie a indiqué qu'il étudiait cette décision de justice et ses options.

Plusieurs Etats ont par le passé mis fin à toute procédure judiciaire pour se focaliser sur l'emploi.

En octobre dernier, le Colorado a imité le Mississippi en concluant un accord avec T-Mobile et Dish Network, qui va acquérir les actifs cédés dans le cadre de la fusion, afin d'obtenir la garantie de 2.000 emplois dans l'Etat et du déploiement du réseau 5G.

Aucun détail sur un possible accord de ce type avec l'Etat de New York n'a été communiqué dans l'immédiat.

Le montant initial de l'opération s'élevait à 26 milliards de dollars mais a grimpé à 40 milliards de dollars dans le sillage des actions de T-Mobile. (Hilary Russ; version française Jean Terzian)

Valeurs citées dans l'article : DISH Network Corporation, T-Mobile US