Zurich (awp) - Le béhémoth des matières premières Glencore revendique mardi à l'occasion de la publication de ses résultats 2019 une large concrétisation de son objectif de réduction d'émissions directes de gaz à effet de serre. Exprimé en 2017, ce dernier prévoit une contraction d'au moins 5% à l'horizon 2020. Le groupe de Baar anticipe désormais plutôt un allègement de 10%.

De nouveaux objectifs à plus long terme devraient être dévoilés dans le courant de l'année, précise la société dans son rapport annuel.

Glencore s'avance par ailleurs pour la première fois sur le terrain des émissions indirectes, visant une réduction de 30% d'ici 2035 des émanations polluantes générées par la commercialisation et l'utilisation de ses matières premières, charbon et hydrocarbures en première ligne.

Ce jalon tient compte de l'épuisement graduel des ressources dont dispose l'entreprise en Colombie notamment ainsi qu'en Afrique du Sud dans une moindre mesure. L'extraction de charbon en Australie risque par contre de s'assécher moins vite et de continuer ainsi à approvisionner une vive demande de la métallurgie et des énergéticiens en Asie.

La direction assure n'injecter que les fonds nécessaires pour le maintien du niveau de production dans le charbon, réservant ses investissements à l'extension des capacités de Glencore dans des matières plus adaptées à la transition énergétique comme le cuivre, le cobalt et le nickel.

jh/fr