Dans un entretien à l'AFP, Pierre-François Riolacci, directeur financier de la compagnie franco-néerlandaise estime que les compagnies aériennes ne peuvent profiter à plein de la baisse de l'euro, car leurs coûts sont renchéris par la hausse du dollar, notamment ceux liés au carburant. "L'euro faible est positif pour Air France-KLM, mais à l'inverse, nous apprécions moins le dollar fort, car 40% de nos coûts sont en dollar, dont la majorité correspond au carburant", souligne-t-il.

Le directeur financier ajoute que "la situation idéale" pour Air France-KLM serait un euro face au dollar, mais faible contre toutes les autres devises.