Air France KLM a dévoilé une perte nette (part du groupe) de 614 millions d'euros, réduite de 185 millions d'euros par rapport au premier semestre. Néanmoins, le résultat net retraité part du groupe « tombe » à -342 millions d'euros, en amélioration de 344 millions d'euros. La compagnie franco-néerlandaise a enregistré un chiffre d'affaires de 12,01 milliards d'euros sur la période, en hausse de 1% sur la période à données comparables.

En outre, Air France KLM publie une dette nette de 5,4 milliards d'euros avec un ratio dette nette sur Ebitda estimé à 2,6 points en hausse de 0,3 point par rapport au 31 décembre 2013.

La perte nette semestrielle est ainsi réduite de près d'un quart sur un an et Air France KLM poursuit ainsi l'assainissement de ses comptes. En plus de ses résultats, le groupe a également dévoilé les contours de son futur plan quinquennal, avant une présentation chiffrée et détaillée en décembre.

Ainsi, a détaillé Alexandre de Juniac, PDG du groupe Air France-KLM aspire, sur le long courrier, à "rester un des géants mondiaux au centre d'un réseau international de partenaires de rang mondial" et, sur le court et moyen courrier, à établir un contrôle extrêmement étroit du marché intérieur qui est l'Europe, autour des marques Hop! et Air France, mais aussi autour et à travers d'une low-cost Transavia dynamique et européenne".

"La consolidation dans le secteur des low cost est en cours et nous voulons y participer", a-t-il souligné. "L'idée est d'être dans le peloton de tête des 'low cost' européennes, sachant que l'aérien est un métier où la taille est importante".

Air France-KLM envisage également des acquisitions dans son activité de maintenance des avions pour laquelle il compte augmenter fortement ses services à des clients extérieurs au groupe.

S'agissant des perspectives sur l'exercice en cours, le groupe évoque « un environnement économique difficile mais confirmé son objectif de 2,2 à 2,3 milliards d'Ebitda pour l'exercice 2014. Cet objectif était de 2,5 milliards d'euros initialement avant d'être revu à la baisse.

Il ambitionne également toujours de ramener son endettement net, qui s'établissait à 5,4 milliards d'euros fin juin, à 4,5 milliards en 2015.