À Paris, l'indice CAC 40 avance de 0,25% à 5.400,3 points vers 08h20 GMT mais le Dax ne fait pas mieux qu'un gain de 0,06% à Francfort et le FTSE cède 0,04% à Londres.

L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro grappille 0,1% alors que le FTSEurofirst 300 abandonne 0,04% et le Stoxx 600 0,06%.

En tête de l'indice paneuropéen, le fabricant de puces autrichien AMS, coté à Zurich, s'envole de 14,79% après des perspectives jugées très encourageantes pour la fin d'année. Le bond du fournisseur d'Apple profite à STMicrolectronics (+0,97%) qui signe une des plus fortes hausses du CAC 40 à Paris.

Devant lui, Essilor bondit de 3,32% après l'annonce d'un chiffre d'affaires trimestriel en ligne avec les attentes malgré l'impact des ouragans sur ses ventes aux Etats-Unis.

L'italien Luxottica, qui doit fusionner avec le spécialiste français de l'optique, monte de 3,51% après avoir aussi annoncé ses performances du troisième trimestre.

A Paris, Maisons du Monde gagne 2,7% après le relèvement de ses objectifs pour 2017. L'italien Saipem bondit de 8,67% à Milan et le suédois SAAB avance de 4,97% à Stockholm, tous deux profitant de l'annonce d'un solide carnet de commandes au troisième trimestre.

Thales (-1,88%) est quant à lui pénalisé par la dégradation du conseil de JPMorgan à "neutre" contre "surpondérer".

DES INDICES PMI MITIGÉS EN ZONE EURO

Les investisseurs étaient aussi attentifs à la publication de l'indice PMI composite des directeurs d'achat pour la zone euro en octobre, ressorti en deçà des attentes mais à un niveau toujours élevé.

Selon l'estimation flash, l'indicateur d'activité du secteur privé dans les services et l'industrie en zone euro s'est inscrit à 55,9, contre 56,5 attendu et 56,7 en septembre.

L'euro a légèrement accru ses gains après le PMI de la région, dont le sous-indice sur les prix à la production a montré une accélération à un niveau jamais atteint depuis juin 2011.

C'est dans ce contexte qu'intervient jeudi la décision très attendue de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) qui devrait annoncer à cette occasion une réduction du montant de ses rachats d'actifs.

Aux Etats-Unis, la question en suspens concerne le nom de celui ou celle qui sera aux commandes de la Réserve fédérale (Fed) à l'expiration du mandat de Janet Yellen en février. Le président Donald Trump a dit lundi à la presse que sa décision sur le prochain président de la Fed était "très très proche".

Dans l'attente, le dollar cède du terrain après avoir été dopé par la perspective d'un président de la Fed moins accommodant et d'une prochaine réforme fiscale aux Etats-Unis.

En Asie, la Bourse de Tokyo a clôturé sur un gain de 0,50%, l'indice Nikkei signant ainsi sa 16e séance consécutive de hausse en dépit du repli la veille de Wall Street. Les trois grands indices américains se sont éloignés de leurs records, alourdis par les pertes des industrielles et des technologiques.

Sur le marché pétrolier, les cours du brut repartent à la baisse après avoir profité ces derniers jours de l'annonce d'une baisse des exportations irakiennes en raison des tensions au Kurdistan irakien. Le baril de Brent évolue à plus de 57 dollars, non loin de ses plus hauts annuels, et le baril de brut léger américain (WTI) se traite à près de 52 dollars.

(édité par Véronique Tison)

par Blandine Henault