À Paris, l'indice CAC 40 reculait de 0,21 % (9,34 points) à 4.385,92 points vers 09h20. À Francfort, le Dax abandonnait 0,53% et à Londres, le FTSE cédait 0,2%. L'indice EuroStoxx 50 reculait de 0,29% et le FTSEurofirst 300 de 0,30%.

Aux valeurs, Gemalto dévisse de plus de 6%, plus net recul du CAC, après un recul de 8% de son résultat opérationnel semestriel.

Bouygues perd 1,7%, le groupe ayant revu en baisse son objectif annuel de chiffre d'affaires et annoncé un net repli de son résultat opérationnel courant au premier semestre.

Essilor affiche en revanche la plus forte hausse du CAC et bondit de près de 6% après la publication de résultats semestriels en hausse grâce aux synergies de ses dernières acquisitions.

Eiffage, qui a confirmé ses objectifs annuels malgré un contexte difficile en France et fait état d'une hausse de 7,3% de son résultat opérationnel courant au premier semestre, gagne près de 6%.

Vivendi recule de 0,6%, alors que Telecom Italia et Telefonica ont annoncé avant l'ouverture les modalités de leurs offres concurrentes sur sa filiale brésilienne GVT.

Parmi les indicateurs macroéconomiques attendus, la publication à 14h00 de la première estimation de l'inflation en Allemagne en août sera particulièrement surveillée à la veille ce celle de l'indicateur correspondant pour la zone euro.

La publication dans la foulée de l'évolution de la masse monétaire M3 et des crédits au secteur privé au sein de la zone euro pour le mois de juillet permettra d'appréciaer la dynamique de la création monétaire à une semaine de la réunion du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE).

Les déclarations du président de la BCE, Mario Draghi, au séminaire des banquiers centraux de Jackson Hole aux Etats-Unis la semaine dernière ont été perçues comme ouvrant la voie à de nouvelle mesures d'assouplissement, voire comme un soutien à des mesures de relance budgétaires après des années d'austérité, ce qui a alimenté un regain d'appétit pour le risque de la part des investisseurs.

Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a toutefois jugé dans un entretien publié mercredi que les propos de Draghi avaient été "surinterpétés", ce qui a contribué à raffermir l'euro contre le dollar.

La devise européenne est repassé au-dessus de 1,32 dollar après être tombée à un plus bas d'un an à 1,3152 dollar, mercredi.

Le climat des affaires et le sentiment économique en zone euro, attendus à 11h00, permettront aussi d'apprécier les perspectives de l'économie du bloc dont la reprise a calé de manière inattendue au deuxième trimestre

Les Etats-Unis prendront le relais sur le front des indicateurs dans l'après-midi avec la deuxième estimation de la croissance du produit intérieur brut au deuxième trimestre, les inscriptions hebdomadaires au chômage et les promesses de ventes immobilières au mois de juillet.

Sur le front du pétrole, le baril de Brent se maintient sous les 103 dollars dans un contexte d'abondance de l'offre et de moindres tensions géopolitiques.

(Marc Joanny, édité par juliette Rouillon)