À Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 0,73% (-37,62 points) à 5.093,77 points. Le Footsie britannique a gagné 0,05% et le Dax allemand a cédé 0,37%.

L'indice EuroStoxx 50 a reculé de 0,53%, le FTSEurofirst 300 a cédé 0,07% et le Stoxx 600 a laissé 0,13%.

Aux Etats-Unis, l'indice PMI d'activité dans la région de Chicago a décéléré plus que prévu en juillet tandis que les actes de vente dans l'immobilier ancien ont rebondi après trois mois de baisse consécutifs.

Après avoir quelque peu hésité, le dollar, le Nasdaq et le S&P se sont retournés à la baisse après la parution de ces statistiques.

Au moment de la clôture européenne, Wall Street évoluait dans le désordre, le Dow Jones prenant 0,36%, et le Nasdaq Composite cédant 0,29%.

Le dollar, lui, reculait de 0,17% face à un panier de devises de référence ce qui a permis à l'euro de reprendre des couleurs, gagnant 0,4% à 1,179 dollar contre un plus bas de séance de 1,1721.

La livre sterling a également amplifié ses gains face au dollar et cote à un plus haut de dix mois (septembre 2016) à 1,318. La monnaie britannique bénéficie depuis plusieurs semaines des perspectives de resserrement monétaire alors que se profile dans trois jours la réunion de politique monétaire de la Banque d'Angleterre (BoE).

L'or a touché un pic de six semaines et demi, 1,270.98 dollars l'once.

Sur le marché pétrolier, les cours du brut sont proches de leurs plus hauts de deux mois, leur repli étant limité par la perspective de sanctions américaines contre le Venezuela en réponse à l'élection dimanche d'une Assemblée constituante voulue par le président Nicolas Maduro.

Plusieurs pays producteurs, Opep et hors Opep, se réuniront la semaine prochaine à Abou Dhabi pour faire le point sur l'application de l'accord de réduction de la production en vigueur depuis le début de l'année.

La plus forte baisse sectorielle est revenu aux biens de grande consommation (-1,25%). Les cigarettiers britanniques restent pénalisés par l'annonce faite vendredi par l'autorité sanitaire américaine (Food and Drug Administration, FDA) de sa volonté de réduire le taux de nicotine autorisé dans les cigarettes. Plus forte baisse du Stoxx 600, IMB a perdu 5,90%, tandis que British American Tobacco lâche 4,97%.

Legrand, lanterne rouge du SBF, a reculé de 4,48%. Si la croissance organique du deuxième trimestre se situe dans le haut de la fourchette des prévisions, la sous-performance de l'activité en France est sanctionnée.

Le titre Rolls Royce a cédé 4,41% après un article de presse selon lequel le constructeur de moteurs d'avions a informé les investisseurs que son objectif de génération de trésorerie pour 2020 pourrait être remis en cause.

HSBC a gagné 1,80% après ses résultats semestriels supérieurs aux attentes et l'annonce d'un plan de rachats d'actions.

Le secteur financier européen a signé la plus forte hausse de la séance, de 0,65%.

Veolia (+2,03%) a enregistré la plus importante progression du CAC 40 après la publication de performances opérationnelles en hausse au premier semestre et la confirmation de ses objectifs.

Le mois de juillet se conclut sur une baisse de 0,53% pour le CAC 40 et de 0,38% pour le Stoxx 600.

(Laetitia Volga, édité par Wilfrid Exbrayat)