Carmat a présenté hier soir les premiers éléments d'analyse de sa bioprothèse implantée chez le deuxième patient. Le patient a vécu près de neuf mois avec la prothèse Carmat en menant une vie quasi normale, rappelle le groupe. Les premières analyses au bout de cette période relativement longue montrent la biocompatibilité de la prothèse avec l'organisme et avec le sang. Les fondamentaux de conception sont donc confirmés à ce stade de l'analyse, assure Carmat.

Par ailleurs, les premières données de la prothèse montrent que son fonctionnement s'est dégradé du fait d'un défaut de pilotage des moteurs conduisant à une diminution du volume de sang éjecté dans l'organisme.

Les données de télémesure accumulées pendant toute la durée d'implantation donnent l'opportunité de poursuivre plus efficacement l'expertise des causes du dysfonctionnement apparu.