À Paris, le CAC 40 est pratiquement inchangé à 5.208,14 points vers 11h00 GMT alors qu'à Francfort, le Dax prend 0,09% et qu'à Londres, le FTSE grappille 0,02%.

L'indice européen Stoxx 600 est lui aussi quasi stable, le FTSEurofirst 300 abandonne 0,03% et l'EuroStoxx 50 de la zone euro gagne 0,06%.

Les futures sur indices new-yorkais indiquent une ouverture à en petite baisse après le neuvième record d'affilée inscrit lundi par le Dow Jones.

Dans la foulée de Wall Street, l'indice MSCI mondial a atteint lui aussi un nouveau plus haut à 480,76 points, en dépit des chiffres jugés décevants de la balance commerciale en Chine.

Les exportations chinoises ont augmenté en juillet de 7,2% sur un an et les importations de 11,0%, deux hausses inférieures aux attentes des analystes, montrent les statistiques officielles publiées mardi.

En Europe, le compartiment des matières premières, très exposées au marché chinois, recule de 0,19%. Le cuivre, dont la Chine en est le premier consommateur, cède 0,21%.

Le secteur du tourisme et des loisirs abandonne 0,7%, avec le repli notamment de l'hôtelier britannique InterContinental Hotels Group (-3,58%), pénalisé par le ralentissement de la croissance de son revenu par chambre disponible au deuxième trimestre

A la Bourse de Copenhague, le joaillier Pandora chute de 10,7% à la suite de résultats trimestriels inférieurs aux anticipations

Parmi les plus fortes hausses, le producteur allemand d'électricité Uniper s'adjuge 3,32% après avoir relevé ses prévisions

Deutsche Post DHL, meilleure performance de l'EuroStoxx 50, gagne 1,22% après avoir fait état d'une hausse plus marquée que prévu de son bénéfice opérationnel du deuxième trimestre.

Par ailleurs en Allemagne, les exportations ont subi en juin leur plus importante baisse depuis deux ans (-2,8% par rapport à mai) même si l'excédent commercial ressort en hausse, le recul des importations (-4,5%) ayant été plus marqué encore.

"Si l'on prend en compte la baisse de la production industrielle annoncée hier, on peut en conclure que la vigueur de l'euro a un impact sur l'économie allemande", note David Madden, analyse marchés de CMC Markets.

Sur le marché des changes, l'euro avance de 0,15% à 1,1812 dollar. La monnaie américaine perd 0,13% face à panier de devise de référence.

Les investisseurs attendent désormais les chiffres des prix à la production aux Etats-Unis, jeudi, et ceux des prix à la consommation, vendredi, dans l'espoir d'y voir plus clair sur les facteurs susceptibles d'influencer les prochaines décisions de la Réserve fédérale en matière de taux d'intérêt et de réduction de son bilan.

Les marchés évaluent désormais à moins de 50% la probabilité d'une nouvelle hausse de taux de la Fed cette année. Lundi, le président de la Réserve fédérale de St. Louis, James Bullard, a estimé que l'institution n'avait pas besoin de relever ses taux pour le moment car l'inflation ne devrait sans doute pas beaucoup augmenter.

Sur le marché pétrolier, les cours sont en hausse de plus de 0,5%; selon des sources proches du dossier, l'Arabie saoudite se prépare à réduire d'au moins 520.000 barils par jour ses exportations de brut au mois de septembre.

(Laetitia Volga, édité par Marc Angrand)