(MT Newswires) -- Tobias Meyer, PDG de DHL Group, présente une prévision prudente pour l'année en raison d'un démarrage lent et de perspectives modérées pour les mois à venir, notamment au premier semestre. Il observe une certaine lenteur dans l'économie globale et le commerce, indiquant que le secteur B2B ne se rétablit pas aussi rapidement que prévu, contrairement au secteur B2C qui bénéficie d'une tendance positive grâce à l'e-commerce.

Les volumes de fret ont diminué depuis les pics de la pandémie, et une baisse des tarifs était attendue. La faiblesse est particulièrement notable dans les expéditions B2B en Europe et dans les échanges de la Chine vers les États-Unis. Meyer suggère que l'impact des hausses des taux d'intérêt doit encore être pleinement absorbé par l'économie, et que le secteur immobilier asiatique pourrait influencer la confiance des consommateurs.

DHL prévoit d'augmenter son programme de rachat d'actions à 4 milliards d'euros, tout en continuant d'investir dans son activité e-commerce et en cherchant des acquisitions de petite à moyenne taille. Meyer clarifie que DHL n'a pas exprimé d'intérêt pour l'achat de l'unité logistique Schenker de Deutsche Bahn, se concentrant sur d'autres moyens pour utiliser le capital des actionnaires.

Concernant la crise de la mer Rouge, Meyer mentionne que les lignes maritimes préfèrent naviguer autour du cap de Bonne-Espérance, rallongeant les trajets de 10 à 12 jours. Cela représente un défi pour les chaînes d'approvisionnement, mais n'a pas l'impact macroéconomique sur les tarifs vu pendant la pandémie. Les grèves des conducteurs de train et les perturbations dans les aéroports en Allemagne posent des défis opérationnels, mais DHL gère ces perturbations pour éviter les interruptions dans la chaîne d'approvisionnement.

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