Toujours positif sur Vinci et Eiffage, dont il a loué récemment le caractère défensif grâce à leur diversification BTP/concessions, Barclays voit un potentiel de hausse de 10% pour le premier et de 13% pour le second. Le bureau d'études s'attend notamment à ce que les discussions autour du second plan de soutien autoroutier, qui pourraient aboutir d'ici le mois de novembre, servent de catalyseurs à ces valeurs.

Ce nouveau programme devrait être plus restreint que celui d'avril 2015, qui prévoyait 3,2 milliards d'euros d'investissements de la part des sociétés d'autoroute, et instaurer comme contrepartie une évolution des tarifs des péages.

L'année dernière, le gouvernement avait préféré accorder une extension des contrats de concession à Eiffage, Vinci et Abertis en échange de leurs contributions. Mais la nécessité de boucler le second plan avant les élections présidentielles devrait justifier une alternative : une nouvelle extension nécessiterait une approbation de l'Union européenne et un débat du Parlement français alors qu'une hausse des tarifs peut être décrétée par le gouvernement.

Valeurs citées dans l'article : Eiffage, Vinci