Imerys, le spécialiste des minéraux industriels, a réussi à améliorer sa rentabilité en 2016 malgré la tendance plus poussive de son chiffre d'affaires qui, cependant, dépasse légèrement les attentes du consensus. A souligner : le retour de la croissance organique au 4e trimestre, même si la direction se veut prudente pour 2017.

En 2016, le groupe dont le capital est contrôlé par le holding belge GBL a enregistré un CA de 4,2 milliards d'euros, en hausse de 1,9% en données publiées. En données organiques, le CA baisse de 1,4% sur l'année, mais est cependant revenu dans le vert au 4e trimestre (T4 ; + 1,4% également). Concernant le T4, le groupe signale 'un effet de base favorable et (...) l'amélioration relative de certains marchés et zones géographiques.'

En hausse de 8,2% sur l'exercice, le résultat opérationnel courant de 582,1 millions d'euros porte la marge correspondante de 13,2 à 14%. Explications invoquées : un mix produit plus favorable, 'la montée en puissance des synergies des acquisitions, dont celles issues de S&B, achevées avec un an d'avance sur le calendrier initial', et le programme d'économies.

Le résultat net part du groupe est multiplié par 4,3 à 292,8 millions d'euros sur des exceptionnels positifs. En données courantes, l'agrégat prend 6% à 362,1 millions d'euros (4,60 euros par action). Enfin, le dividende 2016 qui sera soumis à l'AG sera relevé de 6,9% à 1,87 euro par action.

Le directeur général d'Imerys, Gilles Michel, estime que ces résultats “traduisent (...) l'amélioration relative de l'environnement constatée en fin d'année, qui reste cependant à confirmer en 2017. Dans les mois qui viennent, le groupe s'élargira avec les acquisitions récentes et continuera de bénéficier de ses programmes d'excellence.”



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