PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le conseil d'Etat a confirmé lundi en appel l'annulation du contrat provisoire d'affichage publicitaire conclu entre la Ville de Paris et la Somupi, filiale du groupe JCDecaux (DEC.FR), privant la municipalité parisienne de 40 millions d'euros de redevances jusqu'en 2019.

Ce contrat représentait environ 1% du chiffre d'affaires de JCDecaux en 2017, soit un peu moins de 35 millions d'euros, a réagi le numéro un mondial de l'affichage publicitaire dans un communiqué, en regrettant cette décision. Le groupe détient 66% de la Somupi, aux côtés de Publicis (34%).

Les 1.630 panneaux d'affichage concernés devront être démontés dans l'attente de l'organisation d'un nouvel appel d'offres, a indiqué une porte-parole du groupe à l'agence Agefi-Dow Jones.

Une première décision du conseil d'Etat rendue en 2017 avait annulé le contrat initial passé entre l'opérateur privé et la municipalité car il prévoyait des écrans d'affichage numériques, interdits par la réglemenation locale. La Ville avait alors conclu un contrat provisoire avec l'afficheur, sans lancer d'appel d'offres, pour couvrir la période de 20 mois courant jusqu'au début du prochain contrat prévu pour 2019-2023.

Contestée par les rivaux de JCDecaux, Clear Channel et Exterion Media, cette procédure avait déjà été invalidée par un tribunal administratif fin 2017, avant d'être définitivement annulée lundi par le conseil d'Etat.

- Thomas Varela, Agefi-Dow Jones; 01 41 27 47 99; tvarela@agefi.fr ed : ECH