Poxel, société biopharmaceutique française indépendante spécialisée dans le développement de traitements innovants contre les désordres du métabolisme, et notamment le diabète de type 2, annonce que les résultats de son étude de Phase 2b sur des patients japonais seront présentés aujourd'hui lors de la session Novel approaches to glucose-lowering (approches innovantes du contrôle glycémique) - Poster 843 - qui se tiendra à l'occasion du 53e congrès annuel de l'Association Européenne pour l'Etude du Diabète (EASD).

Cette manifestation scientifique se tient du 11 au 15 septembre 2017 dans le Parque das Nações, à la foire internationale de Lisbonne au Portugal.

L'essai de Phase 2b randomisé, en double aveugle, versus placebo, a évalué trois doses d'Imeglimine (500 mg, 1000 mg et 1500 mg) administrées deux fois par jour pendant 24 semaines chez 299 patients japonais pour le traitement du diabète de type 2. Cette étude a mis en évidence une réduction statistiquement significative (p<0,0001) du taux d'hémoglobine glyquée (HbA1c), critère d'évaluation principal de l'étude, contre le placebo dans tous les groupes traités, après 24 semaines de traitement. Par comparaison avec le placebo, la réduction du taux HbA1c s'élève à 0,52%, 0,94% et 1,00% respectivement avec les doses de 500 mg, 1000 mg et 1500 mg.

L'étude a également permis de mettre en évidence, avec les deux dosages les plus forts, une amélioration statistiquement significative (p<0,0001) des critères d'évaluation secondaires : diminution de la glycémie plasmatique à jeun et de l'albumine glyquée, et pourcentage de patients atteignant un taux cible d'HbA1c inférieur à 7% en fin d'étude.

Une amélioration statistiquement significative, corrélée à la dose (500 mg p=0,008, 1000 mg p=0,0008 et 1500 mg p<0,0001), a par ailleurs été observée sur la fonction des cellules bêta par la méthode d'évaluation de l'homéostasie HOMA-B, marqueur de la fonction des cellules bêta à jeun. L'étude a permis en outre de mettre en évidence une réduction significative de deux des enzymes du foie les plus pertinentes, l'alanine aminotransférase (ALT) et la gamma-glutamyl transférase (GGT), qui sont des marqueurs reconnus des pathologies hépatiques. Les résultats des ALT et des GGT sont cohérents avec les données précliniques publiées précédemment.