Puma bondit de 5,55% à 162,50 euros à Francfort, soutenu par une accélération de ses ventes au deuxième trimestre. Après plusieurs années difficiles, l'équipementier sportif détenu à 72% par le groupe français du luxe, Kering, relève donc la tête. L'allemand recueille les fruits d'une campagne marketing très pointue. Il s'est en effet attaché les services du champion olympique Usain Bolt et de la diva américaine du R'n'B Rihanna pour accroître sa présence dans un marché mondial dominé par Nike et Adidas.

Puma a accusé une perte nette de 3,3 millions d'euros, pénalisé par les dépenses promotionnelles et de fluctuations de change défavorables. Pour les mêmes raisons, le résultat opérationnel a été divisé par près de deux à 6,8 millions. En revanche, la marge brute s'est stabilisée à 46,7%.

Le chiffre d'affaires ajusté des effets de change a progressé de 7,6% à 772,7 millions d'euros au deuxième trimestre, et de 5,9% à 1,59 milliard d'euros au premier semestre.

"L'investissement dans des produits nouveaux et innovants commence à produire ses effets", a commenté le directeur général Bjorn Gulden dans un communiqué.

Puma a confirmé sa prévision d'une baisse de 100 à 150 points de base de sa marge brute en 2015 par rapport à son niveau de 46,6% en 2014.

L'équipementier sportif continue d'anticiper une hausse de l'ordre de 5% de son chiffre d'affaires annuel ajusté des effets de change et un résultat d'exploitation compris entre 80 et 100 millions d'euros contre 128 millions en 2014.