Au cours d'une réunion téléphonique, le ministre de l'Economie, le président du directoire de PSA Carlos Tavares et le président du conseil d'administration de Renault Jean-Dominique Senard ont eu une "discussion globale sur la situation des deux constructeurs" automobiles, rapporte Bercy.

"Le ministre leur a dit qu ils avaient le droit à tous les instruments mis en place pour les entreprises (report de charges et impôts, chômage partiel et possibilité de prêt notamment avec garantie de l'Etat de 300 milliards)", déclare le ministère de l'Economie.

Sans citer PSA ni Renault, Bruno Le Maire a déclaré mercredi matin qu'il n'aurait "aucune hésitation" à recourir à l'ensemble de l'arsenal à sa disposition - y compris d'éventuelles nationalisations - pour protéger les entreprises françaises.

(Rédaction de Paris, édité par Jean-Michel Bélot)

Valeurs citées dans l'article : Peugeot, Renault