La pandémie du Covid-19 a particulièrement impacté le secteur automobile. Renault en est l’illustration du jour. En effet, le groupe automobile a accusé une chute de 34,9% de ses ventes mondiales au premier semestre 2020, à 1,26 million d’unités, sur un marché en repli de 28,3%. Renault peut néanmoins se targuer d’avoir devancé son éternel concurrent PSA qui a écoulé 1,03 million de véhicules sur la même période, soit un net repli de 47,5%. En milieu de matinée, Renault grappille 0,08% à 23,88 euros sur une place parisienne mal orientée.

En Europe, les ventes du groupe au losange ont chuté de 41,8% au premier semestre, à 623 854 d'unités, dont près de 242 534 unités en France (-36,1%). Le Vieux Continent représente désormais un peu moins de 50% des ventes du groupe.

A fin juin, la France représente le premier marché du groupe, devant la Russie, l'Allemagne et la Chine.

" Le monde traverse une crise sans précédent avec un impact majeur sur nos activités ", a commenté Denis le Vot, membre du Comité Exécutif, directeur commercial et des régions du groupe Renault.

" Dès la reprise, nos usines et notre réseau commercial ont su rapidement se mobiliser pour répondre aux besoins de nos clients, avec une demande soutenue en juin par les mesures d'aides des gouvernements en Europe ", a-t-il ajouté.

Avant de conclure : " nous démarrons le second semestre avec un niveau de commandes très élevé, un niveau de stock satisfaisant, un positionnement prix en hausse sur l'ensemble de la gamme, et une nouvelle offre hybride E-Tech unique sur son segment et déjà très bien accueillie ".

Rappelons que le groupe Renault a accusé l'an dernier sa première perte nette en dix ans. Pour traverser la tempête, le constructeur automobile a détaillé fin mai un plan d'économies de plus de 2 milliards d'euros sur trois ans. Il faudra attendre la fin de l'année, voire début 2021, pour connaître les arbitrages de Luca de Meo, le nouveau patron de Renault, concernant le portefeuille de modèles.