C'est l'heure de se relancer pour Renault-Nissan-Mitsubishi. Les membres de l’Alliance se sont mis d’accord sur des programmes visant « à améliorer et à accélérer de manière significative l’efficacité opérationnelle de l’Alliance dans l’intérêt des trois entreprises, incluant des plans d’action visant à maximiser la contribution de l’Alliance afin de soutenir le plan stratégique et le résultat d’exploitation de chaque entreprise ». S’il faudra encore patienter plusieurs semaines pour en savoir plus, cela n’empêche pas Renault de s’adjuger 1,56% à 43,98 euros sur la place de Paris.

Dans un premier temps, le conseil opérationnel de l'Alliance va nommer un secrétaire général dans les prochains jours.

" Ce responsable jouera un rôle clé dans la coordination et la facilitation de plusieurs grands projets de l'Alliance qui vont être lancés afin d'accélérer l'efficacité opérationnelle des entreprises respectives ", explique les trois groupes.

Rappelons que le nouveau conseil opérationnel de l'Alliance a été créé au printemps dernier. Il représente le seul organe de supervision des opérations et de la gouvernance de l'Alliance, en lieu et place des sociétés néerlandaises RNBV (Renault-Nissan BV) et NMBV (Nissan-Mitsubishi BV), des structures opaques qui en avaient la charge jusque-là.

Il s'agissait pour Renault de tourner la page Carlos Ghosn et de pacifier ses relations avec ses partenaires japonais.