Le gouvernement britannique avait conclu le 26 juillet un accord de principe avec l'exécutif européen pour pouvoir remplacer la cession de Williams & Glyn par des mesures alternatives d'un total de quelque 850 millions de livres (945 millions d'euros) censées favoriser à la fois l'émergence de nouvelles banques et la concurrence entre établissements.

Ces mesures consistent notamment en la création d'un "Fonds de capacité et d'innovation" devant permettre aux banques concurrentes éligibles de renforcer leur capacité à concurrencer RBS sur le marché des services aux petites et moyennes entreprises, et la mise en place d'un mécanisme d'incitation à un changement de banque.

"La solution présentée vise (...) un transfert de 3% de part de marché de RBS vers les banques concurrentes pour le marché britannique des services bancaires aux PME", écrit la Commission dans un communiqué. "Sur cette base, la Commission a autorisé la solution de rechange améliorée des autorités britanniques en vertu des règles de l'UE en matière d'aides d'Etat."

(Foo Yun Chee, Véronique Tison pour le service français)