Le gouvernement italien veut déterminer si Vivendi a enfreint son obligation d'information des autorités du fait qu'il exercerait un contrôle effectif de l'opérateur télécoms historique après être monté à son capital à hauteur de 24%.

Vivendi affirme qu'il n'exerce aucun contrôle de fait sur TIM mais un avis rendu mercredi par la Consob, le gendarme des marchés financiers en Italie, dit exactement l'inverse, ce que conteste "formellement" le groupe de médias français.

"Ce n'est pas obligatoire de le faire (informer le gouvernement italien) mais je pense que ce sera fait, ne serait-ce que par précaution", a dit l'une des sources.

Une personne proche du dossier avait dit précédemment que Rome rendrait sans doute sa décision sur la question le 25 septembre, soit deux jours avant un sommet franco-italien.

Si le gouvernement estime qu'il existe bel et bien un contrôle de facto de TIM par Vivendi, il peut en conclure que les conditions sont réunies pour qu'il exerce ses prérogatives lui permettant de protéger une entreprise jugée d'importance stratégique.

(Alberto Sisto et Stefano Rebaudo, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Marc Angrand)

Valeurs citées dans l'article : Vivendi, Telecom Italia