Le département de la Justice a déposé une plainte le 20 novembre pour bloquer cette transaction de 85 milliards de dollars, le procès débutant le 19 mars 2018.

Le DoJ a affirmé dans sa plainte qu'une telle fusion donnerait à AT&T la possibilité d'exiger de ses concurrents "des centaines de millions de dollars de plus par an" dans la télévision payante pour avoir accès aux chaînes et aux films de Time Warner.

Une telle situation se répercuterait sur le prix des abonnements des particuliers à la télévision payante aux Etats-Unis, selon le DoJ.

Au lendemain de l'annonce de la plainte du DoJ, Donald Trump avait redit son désaccord avec le projet d'acquisition de Time Warner par AT&T.

Le juge Richard Leon avait déclaré pendant une audience au tribunal de district du District de Columbia le 7 décembre qu'il ne prendrait pas de décision d'ici à la date butoir initialement fixée dans le contrat de fusion des deux entreprises, mais qu'il statuerait à la fin avril ou en mai.

Selon le précédent accord, chaque entreprise pouvait mettre fin à la transaction si elle n'était pas finalisée le 22 avril.

Dans un document transmis le 28 novembre à la justice et signé par les deux groupes, AT&T et Time Warner soulignaient qu'ils étaient présents dans des marchés très concurrentiels, ajoutant que ceux-ci le demeureraient une fois que serait finalisée leur fusion, qui prendrait la forme du rachat de Time Warner par AT&T.

(Diane Bartz, Thierry Tranchant pour le service en français, édité par Benoît Van Overstraeten)

Valeurs citées dans l'article : Time Warner, AT&T