De telles mesures s'expliquent notamment par les effets d'un scandale comptable d'un 1,3 milliard de dollars (1,16 milliard d'euros) qui touche le conglomérat japonais.

"Les derniers problèmes comptables ont pu être favorisés par le fait que certaines de nos activités sont devenues moins rentables", a déclaré Masashi Muromachi lors d'une table ronde avec des journalistes.

Le segment nucléaire, surveillé de près par les investisseurs, pourrait faire l'objet de négociations, a-t-il ajouté.

"L'environnement pour l'industrie nucléaire est difficile au Japon et nous devons traiter un certain nombre de questions pour nous adapter aux nouvelles mesures américaines de régulation", a-t-il dit, faisant référence à la participation de 87% de Toshiba dans la division nucléaire de l'américain Westinghouse Electric.

Toshiba a fait état le mois dernier d'une perte d'exploitation au premier trimestre en raison de ventes médiocres dans les segments PC et téléviseurs, un point noir pour le nouveau directeur général qui doit déjà améliorer la gouvernance à la suite du scandale comptable.

(Makiko Yamazaki; Patrick Vignal pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)